Plus d’un mois après le passage du typhon Haiyan sur le pays, les rescapés survivent au milieu des décombres. Les Philippines ne sont plus à la une de l’actualité internationale mais l’urgence reste de mise. Notre mobilisation ne doit pas faiblir.
500 000 familles ont tout perdu lorsque ce cyclone, l’un des plus violents à avoir jamais touché terre, a dévasté les Philippines. Ce chiffre résume presque à lui seul l’ampleur et la gravité de la situation. Si 5796 morts ont été officiellement dénombrés après la catastrophe naturelle, 1779 autres personnes restent portées disparues.
Si l’aide humanitaire d’urgence a permis de parer au plus pressé, les spécialistes ont d’ores et déjà prévenu : il faudra des années pour reconstruire les zones sinistrées.
Sur le terrain, la vie reprend pourtant son cours peu à peu.
Notre partenaire sur place, ChildFund Philippines, continue de distribuer en grande quantité des kits de soins, d’hygiène ainsi que des aliments de base, du riz en particulier.
Fidèle à son identité, notre association porte un intérêt tout particulier aux enfants. Dans les zones les plus touchées, celle d’Ormoc et de Tacloban notamment, une quinzaine de centre de soutien psychologique ont déjà été ouverts.
Pour le Belge Julien Anseau, en mission sur place, ces centres sont d’une importance capitale pour les familles : « ils offrent un moment de répit aux enfants. C’est un espace dans lequel ils peuvent à nouveau jouer, chanter ou tout simplement parler de leurs traumatismes, comme la perte d’un proche. Ces centres permettent aussi aux parents de ne pas les laisser sans surveillance alors qu’ils cherchent de la nourriture ou des matériaux de construction pour reconstruire leur maison ».
« Quelques heures par jours, je peux oublier ce qui s’est passé et jouer avec mes amis », raconte dans un sourire la petite Angel, âgée de 7 ans.
300 enfants sont accueillis quotidiennement dans ces centres.